lundi 12 mai 2008

La Consolante

J'ai lu dernièrement le dernier roman d'Anna Gavalda, La Consolante.

« Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant, et adolescent.
« Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a l’impression d’avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore, et, puisqu’il est devant l’évier, s’asperge le visage en gémissant.
Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. Allez... C’est fini.
C'est fini, tu comprends ?
»
Le problème, c'est que non, il ne comprend pas. Et il n'y retourne pas, vers la vie. Il perd l’appétit, le sommeil, abandonne plans et projets et va essayer de comprendre pourquoi tour se fissure en lui; Et autour de lui. Commence alors un long travail de deuil au bout duquel il est obligé de se rendre à l’évidence : l’échelle de cette vie-ci est illisible et il faut tout rebâtir.»

J'avais hâte de le commencer afin de découvrir l'univers proposé.
Comme beaucoup j'ai été déçue. J'ai mis plus de 200 pages avant d'accrocher à ce livre. Je ne me suis pas faite au "style" que l'auteur a (selon moi) voulu se donner. Trop haché, trop d'effets qui n'en font finalement pas, trop d'obstacles.

J'avais adoré les nouvelles de "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part" car comme le veut ce genre d'écrit, il n'y a pas de place pour du surplus. Et je trouvais que Gavalda s'était parfaitement pliée aux règles du jeu. Les nouvelles nous atteignaient, chacune à leur manière, la brièveté ne nuisait pas au plaisir, l'essentiel était fait et dit en quelques pages.

J'avais adoré "Ensemble c'est tout" de par sa simplicité. On prenait son temps pour entrer dans l'histoire mais ce n'était pas dérangeant. L'auteur nous menait au rythme de sa plume et que c'était agréable de se laisser aller! Les personnages étaient vrais, simples, attachants.

Et puis j'en avais déjà parlé concernant un roman de Guillaume Musso, mais les auteurs qui se sentent obligés d'insérer des mots anglais par-ci par-là parce que ça fait "classe", moi je n'aime pas. Alors d'accord le personnage de Kate est sympathique tout ça tout ça, mais pas forcément crédible. Non mais c'est vrai est-ce que moi j'insère des mots français dans mes conversations anglaises?! Bon d'accord l'effet ne serait pas le même mais quand même!

Les seuls passages qui m'ont touchée sont ceux consacrés à la relation Charles/Mathilde.

A part ça, la lecture était trop hachée, l'intrigue trop éparpillée. Déçue donc.
Et vous qu'en avez-vous pensé?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pas mieux pour moi malheureusement