vendredi 13 juin 2008

Babycaaaakes!

Paraît-il que c'est un coup commercial, que si on est assidu aux fameuses Chroniques il vaut mieux en rester au 6ème. Personnellement je n'avais pas aimé le 6ème. Je me laisse donc tenter par celui là! Et je suis toute émoustillée à l'idée de retrouver ne serait-ce qu'un échantillon de l'atmosphère des aventuriers malgré eux de San Francisco! Rendez-vous dans quelques jours pour la critique!

lundi 19 mai 2008

Poke!

Voici une petite vidéo destinée à faire rire les accros à Facebook!

Facebook in reality:


Interprétée par le "comedy sketch groups" the Idiots of Ants composé de Andrew Spiers, James Wrighton, Benjamin wilson et Eliott Tinney.

Réplique mémorables et déjà cultes:

"Poooke!"
"Do you want to be my friend? Confirm or ignore!"
"It's like a really-brilliant-joke! Can I get confirmation on that please?"
"What's he doing?
-Writing on you wall..."
"Anyone for Scrabble?"

Je ne m'en lasse pas!

samedi 17 mai 2008

Julien Doré: les limites

Voici la nouvelle chanson de Julien Doré, vainqueur de la nouvelle star l'an dernier, et dont l'album "Ersatz" sortira le 12 juin.
Le clip circule sur internet depuis peu. Ou devrais-je dire LES clips puisqu'on peut en découvrir trois versions différentes.
J'aime beaucoup les rythmes de la chanson, son côté décalé ainsi que ces clips ultra-minimalistes.
C'est du Julien Doré, du pur, comme on en voulait!

Clip version TV


Clip version TV2


Clip version web

mercredi 14 mai 2008

My noon, my midnight, my talk, my song...

Au début de ce blog j'avais publié l'un de mes poèmes préférés :Funeral Blues de WH Auden.
Je vous laisse en apprécier aujourd'hui l'interprétation poignante de John Hannah dans le film "4 mariages et un enterrement".
Vous noterez son charmant accent écossais qui donne un intêret supplémentaire à cette vidéo. (je ne m'en lasse pas!)

lundi 12 mai 2008

La Consolante

J'ai lu dernièrement le dernier roman d'Anna Gavalda, La Consolante.

« Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant, et adolescent.
« Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a l’impression d’avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore, et, puisqu’il est devant l’évier, s’asperge le visage en gémissant.
Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. Allez... C’est fini.
C'est fini, tu comprends ?
»
Le problème, c'est que non, il ne comprend pas. Et il n'y retourne pas, vers la vie. Il perd l’appétit, le sommeil, abandonne plans et projets et va essayer de comprendre pourquoi tour se fissure en lui; Et autour de lui. Commence alors un long travail de deuil au bout duquel il est obligé de se rendre à l’évidence : l’échelle de cette vie-ci est illisible et il faut tout rebâtir.»

J'avais hâte de le commencer afin de découvrir l'univers proposé.
Comme beaucoup j'ai été déçue. J'ai mis plus de 200 pages avant d'accrocher à ce livre. Je ne me suis pas faite au "style" que l'auteur a (selon moi) voulu se donner. Trop haché, trop d'effets qui n'en font finalement pas, trop d'obstacles.

J'avais adoré les nouvelles de "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part" car comme le veut ce genre d'écrit, il n'y a pas de place pour du surplus. Et je trouvais que Gavalda s'était parfaitement pliée aux règles du jeu. Les nouvelles nous atteignaient, chacune à leur manière, la brièveté ne nuisait pas au plaisir, l'essentiel était fait et dit en quelques pages.

J'avais adoré "Ensemble c'est tout" de par sa simplicité. On prenait son temps pour entrer dans l'histoire mais ce n'était pas dérangeant. L'auteur nous menait au rythme de sa plume et que c'était agréable de se laisser aller! Les personnages étaient vrais, simples, attachants.

Et puis j'en avais déjà parlé concernant un roman de Guillaume Musso, mais les auteurs qui se sentent obligés d'insérer des mots anglais par-ci par-là parce que ça fait "classe", moi je n'aime pas. Alors d'accord le personnage de Kate est sympathique tout ça tout ça, mais pas forcément crédible. Non mais c'est vrai est-ce que moi j'insère des mots français dans mes conversations anglaises?! Bon d'accord l'effet ne serait pas le même mais quand même!

Les seuls passages qui m'ont touchée sont ceux consacrés à la relation Charles/Mathilde.

A part ça, la lecture était trop hachée, l'intrigue trop éparpillée. Déçue donc.
Et vous qu'en avez-vous pensé?

vendredi 9 mai 2008

Listen to the Music


Pour les mordus de musique en tout genre, les fanas de blind tests, voici un site qui vous divertira joyeusement. Massive musique quizz, est un site de blind tests par catégories en ligne. Vous pourrez ainsi tester votre culture musicale côté variété française, tubes internationaux, musique classique, rap/RnB et bien d'autres.
Mes petits conseils:

  • # Ecrivez le nom ET prénom de l'artiste

  • # Ne vous prenez pas trop la tête avec l'orthographe: dans la feu de l'action (si si vous verrez) on ne contrôle plus ses doigts, mais parfois ce n'est pas grave. Si par exemple vous tapez "Chalrse Azvanour" il reconnaîtra. Parfois.

  • # Ne vous laissez pas démonter par ce qu'ils appellent "tubes", c'est trèès subjectif.
Un petit dernier pour la route:
  • # Ne vous rendez pas sur ce site si vous avez des choses à faire en essayant de vous persuader "allez juste 10 minutes"... ça ne marchera pas. C'est addictif!

mardi 6 mai 2008

Ciné: Happy-Go-Lucky


Poppy, la trentaine, institutrice incarne la joie de vivre et rien ni personne ne l'empêchera de rester positive. Elle aime son boulot, son appartement, ses amis, bref sa vie. Son comportement fait le bonheur de certains mais n'est pas du goût de tous: sa petite soeur et surtout, son moniteur de conduite. Peut-être Poppy est-elle un peu folle et irresponsable ? Ou bien est-elle en vérité tout à fait normale et raisonnable ?

Le dernier film de Mike Leigh est un vrai régal. Une injection d'optimisme et une bonne dose d'ondes positives. Le personnage de Poppy, joué par Sally Hawkins est assez difficile à cerner. A première vue, de par son insouciance enfantine, ses blagues lourdes et sa non-discretion, cette jeune femme peut agacer. Elle m'a agacée. Puis elle m'a attrapée par le coeur et ne m'a pas lâchée. J'ai même envié la manière qu'elle a de voir le bonheur partout autour d'elle
A ce personnage qui à lui seul vaut le déplacement, s'ajoutent des scènes hilarantes que je qualifierais de mythiques: les leçons de conduite. Eddie Marsan, dans son rôle d'instructeur déjanté obsessionnel est à mourir de rire. Rassemblez ces deux personnages à huis clos dans une voiture et ça donne des moments inoubliables!

Du bonheur en barre. Petit plus: c'est un film britannique, vous aurez donc le bonheur d'entendre un joli accent deux heures durant!
Il n'est apparemment pas encore sorti en France mais "prochainement" d'après allociné. Guettez donc le programme!

Ours d'argent de la meilleure actrice au festival de Berlin pour Sally Hawkins.

samedi 19 avril 2008

Découvertes musicales

Kimya Dawson


Découverte pour ma part grâce au film Juno (film vraiment pas mal, mais grandiose pour sa BO) et aux chansons "Tire swing" et "Loose lips". Cette américaine à la voix si particulière possède déjà 5 albums solo à son actif, et 2 avec son ancien groupe, The Moldy Peaches qu'elle formait avec Adam Green et dont une des chansons, "Anyone else but you" apparaît également dans la bande son du film.
Kimya et ses collègues que je présenterai juste après incarnent le mouvement antifolk américain, genre musical lié au punk rock et à la folk US, mais qui a surtout pour particularité d'un son expérimental.
Son myspace, où vous pourrez notamment retrouver les excellentes chansons "loose lips" et "the beer".

La vidéo de "Lullaby for the Taken", une chanson aux rythmes de berceuse, qui a le don de trotter dans la tête un bout de temps!



Adam Green

L'autre moitié de the Moldy Peaches est un tout jeune (27 ans) chanteur-compositeur qui a débuté sa carrière solo en 2002. Il est souvent comparé à Léonard Cohen. Sa voix grave de crooner à la Sinatra (influence qu'il revendique) et l'accompagnement musical "retro" m'ont immédiatement accrochée et rendue admirative de son univers.
Ses chansons les plus connues sont "Jessica", "Emily" ou encore "Dance with Me".
Son Myspace

La vidéo d'Emily.

free music


Jeffrey Lewis


Celui que je considère comme l'homologue masculin de Kimya Dawson.
Cela ne m'a donc pas surprise de découvrir qu'il avait également joué et collaboré avec cette dernière et the Moldy Peaches. Il a également formé un groupe avec son plus jeune frère, Jack, le temps de quelques chansons. Il se décrit avant tout comme un raconteur d'histoires, art qu'il exerce aussi bien dans la chansons que dans les bandes dessinées, dont il est également l'illustrateur.
Les chansons marquantes sont bien sûr l'excellentissime "Back when I was four" mais également "Life" ou encore "I saw a Hippie Girl on 8th avenue".

Son site officiel

free music

Back when I was 4

samedi 12 avril 2008

Dernières lectures

Mon challenge ABC avance, doucement mais sûrement. Si seulement je ne m'éparpillais pas avec des livres qui n'en font pas partie...!
Un petit résumé de mes dernières lectures donc:

Lorsque j'étais une oeuvre d'art

A ce jour, le livre d'EE Schmitt que j'ai le moins aimé.

Tazio, exaspéré de vivre dans l'ombre de ses deux frères, les 2 plus beaux hommes du monde, décide de se suicider, une fois pour toutes. Au bord de la falaise, un personnage étrange lui tend la main et lui propose un pacte:quitter sa vie insignifiante pour devenir son oeuvre d'art.

Idée certes très originale, je n'ai pas été séduite par cette histoire. Ce que j'aime chez cet auteur, c'est la façon dont il arrive à nous montrer le (plus ou moins) réel d'un point de vue qu'on ne connaît pas. Avec "Lorsque j'étais...", il tombe à mon goût trop dans les fioritures de l'imaginaire pour tenter de faire passer sa morale: rester soi.

Cela reste du EE schmitt, très facile à lire, mais certainement pas le meilleur.


L'assommoir

L’assommoir" retrace l’histoire de Gervaise, femme d’origine modeste qui quitte sa campagne natale pour suivre son amant, Lantier, à Paris. Celui-ci la quittant pour une autre, elle épousera Coupeau quelques semaines plus tard. S’en suivra une vie commencée dans la grandeur, le luxe et l’ambition, pour tomber peu à peu, dans une profonde décadence.

C’était là le premier Zola que je lisais, et j’ai été ô combien agréablement surprise. Publié en 1876, j’ai trouvé ce roman retraçant la vie quotidienne de la classe ouvrière et de tout ses petits travers très moderne. J’ai été surprise par le langage assez cru qu’il pouvait employer parfois ou encore par la force des détails décrivant tel ou tel évènement. J’ai notamment été profondément touchée par la façon dont l’auteur s’applique à la description d’une scène de violence d’un père sur sa petite fille. C’est une scène poignante et difficilement soutenable.
Le personnage de Gervaise est magnifiquement bien écrit. On la comprend si bien, mais elle finit par nous échapper tout de même. On aimerait tant l’empêcher de tomber dans cette décadence. Le lecteur, témoin impuissant de sa chute sociale et humaine, finit par éprouver un certain dégoût à suivre ce personnage si prometteur qui se laisse happer par les travers de la communauté mesquine et perverse dont elle fait néanmoins partie.

L’assommoir est un chef d’œuvre doté d’une force d’écriture qui ne peut laisser indifférent. Vivement mon prochain Zola !


Home truths


Pip, Cat et Fen appartiennent à une famille hors norme. Leur mère s'est enfuie avec un cowboy de Denver quand elles étaient petites, leur père est mort peu après et elles ont été élevées par leur oncle excentrique, Django.
Fières de leur originalité, leur équilibre s'écroule cependant lorsque les vérités éclatent au grand jour...

Un pur roman "chick lit". Pas exceptionnel. On s'attache cependant aux personnages et à cette histoire qui part dans tous les sens. A lire sans se prendre la tête. Dans le métro. Un moment de détente autrement dit.

mercredi 26 mars 2008

Who's ******* Matt Damon?

J'ai découvert deux vidéos ENORMES aujourd'hui, mais comme je n'ai pas vraiment le temps de vous les présenter, je me contente de faire le copié- collé du post trouvé chez Bliss ce matin!

Who's fuckin' Matt Damon ?

Actrice, productrice, réalisatrice et scénariste, Sarah Silverman est une "touche à tout" de talent. Celle qui est devenue le cauchemar des stars américaines, a fait parler d'elle depuis fin janvier grâce à son tube "I'm fucking Matt Damon" qu'elle a présenté pour les 5 ans de l'émission de son compagnon, "Jimmy Kimmel Live Show".

Il faut savoir que Kimmel a une sorte de running gag pour parodier les shows qui, faute de temps, ne peuvent accueillir leur dernier invité: il lance un "Our apologies to Matt Damon, we ran out of time" à la fin de ses shows ! Fin janvier, donc, l'animateur a eu la surprise de découvrir une petite chanson dans laquelle la comédienne et Matt Damon
avouaient leur liaison de façon très drôle ! Le sketch a été vu plus de 10 millions de fois en moins de 3 semaines sur Youtube et Dailymotion... (Vous aurez d'ailleurs remarqué que Damon cloture le clip en lancant un "Sorry Jimmy, we're out of time" ! )

La blague aurait pu s'arrêter là mais Jimmy Kimmel a répondu avec encore plus d'humour à Sarah Silverman... Après la diffusion des Oscars, fin février, il balance à son tour sa petite vidéo: "I'm fucking Ben Affleck !" avec l'aide de l'acteur (grand ami de Matt Damon). L'animateur a impressionné tout le monde en faisant participer une flopée de stars (Don Cheadle, Ashlee Simpson, Robin Williams, Cameron Diaz, Huey Lewis, Christina Applegate, Joan Jett, Macy Gray, Benji et Joel Madden, Lance Bass, Josh Groban, Harrison Ford et Brad Pitt y font une apparition !).

Tout simplement énorme !

Voici donc la première vidéo(vous avez même droit aux sous titres!)



Et la seconde:



Enjoy!!

dimanche 16 mars 2008

La foire aux personnalités

Depuis sa création en 1913, le magazine glamour américain Vanity Fair a suivi à travers le temps de nombreuses personnalités appartenant à des mondes différents comme la politique, la musique, le cinéma ou encore le sport. Le point commun qui rassemble toutes ces personnes ? Toutes ont posé pour les plus grands photographes du 20ème siècle comme Baron De Meyer, Edward Steichen, Man Ray ou Cecil Beaton ou pour des plus modernes comme Annie Leibovitz, Mario Testino, Helmut Newton ou Herb Ritts. 150 portraits sont donc exposés à la National Portrait Gallery de Londres, du 14 février au 26 mai 2008. On peut alors voir se côtoyer des personnalités comme Louis Armstrong, Claude Monnet, Margaret Thatcher ou encore Nicole Kidman.

J’y suis allée cet après midi et j’ai été enchantée. Beaucoup de monde, une entrée un peu chère, mais ça vaut le coup d’œil. La qualité des photos est à couper le souffle, les couleurs sont superbes et les mises en scène toujours plus surprenantes. Certaines photos sont très connues, comme celle de Demi Moore enceinte de 7 mois posant nue, par Annie Leibovitz en 1991, mais je les ai redécouvertes en contexte avec un grand plaisir. Voici un échantillon de mes nombreux coups de cœur. (Cliquez pour agrandir)


De gauche à droite: Nicole Kidman, Catherine Deneuve, Meryl Streep, Gwyneth Paltrow, Cate Blanchett, Kate Winslet, Vanessa Redgrave, Chloë Sevigny, Sophia Loren, Penélope Cruz, par Annie Leibovitz, 2001.


Julia Roberts par Herb Ritts, 1993

Katie Holmes, Tom Cruise et leur fille par Annie Leibovitz, 2006

Kate Winslet par Annie Leibovitz

George Clooney par Annie Leibovitz, 2006

Jenifer Aniston. Couverture pour sa première interview après sa rupture avec Brad: à ce jour le record de vente du magazine.


Hilary Swank par Norman Jean Roy, 2004

Sean Connery- Michael Caine par Michael O'Neill, 1998

Alice White par Florence Vandamm, 1928

Donc si jamais vous passez par Londres avant le 26 mai, n'hésitez pas!

C'était ma 100ème note!

mercredi 12 mars 2008

Un kawa?

ça c'est du clip! et de la chanson!

Oldelaf: le café